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La mondialisation semble à l'arrêt. Le protectionnisme de Donald Trump, le Brexit, les problèmes de chaîne d'approvisionnement dus au Covid-19 et l'agression criminelle commise par Vladimir Poutine ont mis fin à la vague d'intégration mondiale qui s'était énormément intensifiée après la chute du mur de Berlin, en 1989. Finalement, la chute des marchés boursiers et la montée des taux d'intérêt sonneront le glas de la mondialisation.
Slate /Moisés Naím et traduit par Micha Cziffra et édité par Natacha Zimmermann
Depuis quelque temps, une vidéo datant de 1996, et mettant en vedette une jolie jeune femme au discours pas très joli joli, circule en Italie. Maquillée dans le style des années 1990, assise à l'avant d'une voiture, elle se tourne face à la caméra de France 3 et répond, dans un français relativement correct –quoiqu'un peu chantant–, à une question du journaliste: «Moi, je crois que Mussolini était un bon politicien. […] Tout ce qu'il a fait, il l'a fait pour l'Italie. Et on ne le trouve pas, ça, chez les politiciens qu'on a eus ces derniers cinquante ans.»
Slate /Moisés Naím et traduit par Micha Cziffra et édité par Yann Guillou
Marine Le Pen s'est escrimée à rendre sa candidature «potable» pour les électeurs français plus modérés: cela a fait couler beaucoup d'encre. Mais à écouter la manière dont elle présente les enjeux au cours de la campagne, on se rend vite compte que le populisme demeure au cœur de son approche électorale. La représentation de la fracture fondamentale comme «le peuple contre l'oligarchie» est la pierre angulaire de tout discours populiste, qu'il vienne de la gauche ou de la droite de l'échiquier politique.
Slate /Moisés Naím et traduit par Micha Cziffra et édité par Yann Guillou
Pendant des mois, Vladimir Poutine a répété qu'il n'avait pas l'intention d'envahir l'Ukraine. Mais le 24 février, il l'a fait. Depuis, les surprises se succèdent.
Poutine s'est lui-même laissé surprendre. Il est évident que tout ne s'est pas passé comme il l'avait prévu. Le dictateur a surestimé l'efficacité de ses forces armées et sous-estimé celle de la défense ukrainienne. À l'heure où j'écris ces lignes, les Russes n'ont pas encore lancé de cyberattaque dévastatrice, par exemple. Quant à la marine de Poutine, elle montre des signes inattendus de désordre et d'improvisation.
Slate /Moisés Naím et traduit par Micha Cziffra et édité par Hélène Pagesy
Depuis quelques semaines, les manœuvres des troupes russes près de l'Ukraine accaparent l'attention de la communauté internationale. Dans le même temps, l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique a publié un rapport d'une importance capitale dont la principale conclusion est la suivante: ces trente prochaines années, la montée des eaux sur les côtes américaines sera équivalente à celle qui a eu lieu sur l'ensemble du XXe siècle.
«Les États-Unis vont vers leur plus grave crise politique et constitutionnelle depuis la guerre de Sécession et on peut raisonnablement imaginer qu'ils pourraient connaître, ces trois ou quatre prochaines années, des troubles tels que violences généralisées, effondrement de l'autorité fédérale et division du pays entre enclaves rouges et bleues qui se font la guerre.»
Les changements qui ont lieu sur le plan international se font plus fréquents. Si certains ont des répercussions peu perceptibles, d'autres ont un impact plus direct. Quoi qu'il en soit, les nouvelles qui affluent jour après jour portent à croire que notre époque est marquée par des mutations profondes.
La puissance militaire au plus gros budget et à la technologie la plus avancée du monde a été défaite en Afghanistan. Les talibans ont aussi invalidé deux idées qui avaient profondément influencé les décisions du monde occidental. La première est que l'on peut exporter la démocratie et la transposer à l'étranger; la seconde, que l'armée américaine est la meilleure au monde.
On a tendance à négliger les enseignements que le monde pourrait tirer de l'Amérique latine en matière de gestion des crises économiques. Après tout, pourquoi ne pas regarder de près une région où les crises sont la norme? On pourrait se dire que le principal problème de l'Amérique latine est sa propension à s'emballer dans des politiques publiques qui, c'est bien connu, finissent toujours mal: la nécrophilie idéologique, c'est-à-dire l'amour passionné des idées mortes, est le lot des politiciens et des dirigeants de la région.
Près de 34 millions de personnes vivent au Guatemala, au Salvador et au Honduras. Les problématiques de ces pays d'Amérique centrale sont énormes, celles du reste de l'Amérique latine encore plus importantes. Jusqu'à présent, Joe Biden et son équipe ont seulement aborder la grave crise migratoire causée par la vague de migrants d'Amérique centrale se réfugiant aux États-Unis.
Bien qu'associé aux îles Galápagos (qui en constituent une province), recelant trente-deux volcans majestueux dont plusieurs sont actifs et premier producteur mondial de bananes, l'Équateur fait rarement parler de lui dans les médias internationaux. Au contraire du Brésil, du Mexique ou de l'Argentine, les géants du continent latino-américain. L'Équateur est moins instable sur le plan politique que le Pérou voisin et il n'a pas connu les ravages subis par le Venezuela.
Il est des mouvements politiques qui survivent longtemps après la disparition de leur fondateur charismatique et parviennent même à rayonner dans le monde. Certains d'entre eux, à l'image du léninisme, se sont propagés sur toute la planète. D'autres, tel le castrisme cubain, sont surtout régionaux ou, comme le péronisme argentin, purement nationaux.
La présidentielle américaine du 3 novembre 2020 a enregistré le plus fort taux de participation depuis 120 ans. Plus de 80 millions d'électeurs ont choisi Joe Biden, tandis que Donald Trump a recueilli 74 millions des suffrages. Dans l'histoire des États-Unis, ce sont les responsables politiques qui ont engrangé le plus grand nombre de voix.
L'élection présidentielle américaine confirme que les États-Unis sont une démocratie typique d'aujourd'hui. C'est-à-dire un pays déchiré sur le plan politique.
Le président vénézuélien Hugo Chavez est décédé ce mardi 5 mars des suites d'un cancer. Il avait 58 ans. Nous sortons de nos archives un article récent de Moisés Naím, initialement publié début janvier 2013, sur l'avenir du pays et les enjeux qui attendent désormais le successeur de Chavez.
¡Three Amigos! Trois Amigos en version française, est le titre d'une comédie hollywoodienne sortie en 1986. Elle met en scène trois acteurs comiques (incarnés par Steve Martin, Chevy Chase et Martin Short) qui débarquent dans le village de Santo Poco déguisés en charros [cavaliers mexicains, ndt] pour y présenter un spectacle. Ils apprennent qu'une bande de barbus à cheval, sous la férule du très craint El Guapo, sème la terreur dans ce petit patelin mexicain.
Le Covid-19 tue non seulement des femmes et des hommes, mais aussi des idées. Et quand le virus ne les tue pas, il les met à mal. Les idées traditionnelles sur le travail au bureau, le fonctionnement des hôpitaux ou encore des universités, par exemple, ne sortiront pas indemnes de la pandémie et de ses conséquences économiques.
Il en va de même pour certaines idées extrêmement répandues en matière d'économie et de politique. En voici quatre exemples.
À: Président Donald J. Trump De: XXXX Objet: Stratégie électorale
C'est un immense honneur, Monsieur le président, que d'être appelé à présenter des recommandations sur la manière de garantir votre réélection amplement méritée.
«Nous avons atteint les 100.000 premiers cas d'infection au coronavirus en soixante-sept jours. Onze jours plus tard, nous en avons compté 100.000 autres. Il n'a fallu que quatre jours de plus pour dénombrer encore 100.000 personnes infectées. Puis en deux jours, nous en accumulons 100.000 autres.»
Voici ce qu'a déclaré le 23 mars Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), devant les chefs d'État et de gouvernement qui ont participé au sommet spécial consacré au Covid-19.