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Quand était-ce, la dernière fois où nous avons appris qu’une guerre, une insurrection ou une guérilla s’était achevée ou avait perdu en intensité parce que l’un des camps était à court de munitions? Ce n’est jamais arrivé.
Comme chaque année, le magazine Forbes a publié son classement des personnes les plus riches du monde . Le hasard fait que, au même moment, bien loin des bureaux newyorkais de ce prestigieux magazine économique, se déroulait un autre événement annuel: la réunion de l’Assemblée nationale populaire (ANP) de Chine. Il s’agit officiellement de l’organe suprême de l’Etat chinois, qui représente le pouvoir législatif du pays. Curieusement, ces deux faits sont liés. La liste des délégués de l’ANP comprend presque toutes les plus grosses fortunes de Chine. D’ailleurs certaines d’entre elles figurent aussi au classement annuel de Forbes.
Israël va-t-il bombarder les installations nucléaires de l’Iran? Si la Grèce s’effondre, l’Europe sera-t-elle plongée dans un chaos économique qui déstabilisera la planète? La Chine va-t-elle sortir des rails de la croissance? Rien de plus simple que de dresser une liste de sombres pronostics sur l’évolution du monde. Les mauvaises nouvelles, nous en avons plus qu’il n’en faut.
Au fil du temps, les canons et armes à feu ont transformé les épées en pièces de musée. Durant la Première Guerre mondiale, les blindés ont remplacé la cavalerie et, en 1945, la bombe atomique a inauguré, à Hiroshima, l’ère de la destruction massive. Au XXe siècle, est apparue une autre technologie qui a forcé les militaires à repenser leurs tactiques. Rien de très sophistiqué: une bombe tout ce qu’il y a de plus classique, enfouie sous terre (ou dans un sac poubelle placée sur le bas-côté d’une route), déclenchée à distance depuis un téléphone mobile ou une télécommande de garage au moment où des troupes ennemies passent à proximité. Il s’agit des engins explosifs improvisés (EEI), que le grand public a découvert après que des insurgés en Irak, en Afghanistan et au Pakistan en ont utilisés.
Cette année, un certain nombre d’élections présidentielles et de changements de dirigeants auront lieu dans des pays qui pèsent, au total, plus de la moitié de l’économie mondiale. Mais outre ce fait, les nombreux leaders qui chercheront à rassembler le plus de suffrages possibles ces prochains mois ont la responsabilité de prendre des décisions qui, qu’on le veille ou non, auront une incidence directe sur les crises graves et aux multiples facettes qui secouent le monde entier. Or, bien souvent, la politique locale est en conflit avec les réalités mondiales.
On parle plus des options dont disposent les démocraties du monde pour stopper le massacre en Syrie que des possibilités qui restent à Bachar el-Assad. Le tyran syrien doit certainement se poser cette question au quotidien: «qu’est-ce que je fais?»
Vous n’avez sans doute jamais entendu parler de Daniel Davis. C’est un lieutenant-colonel de l’armée des Etats-Unis, actuellement en poste au Pentagone, qui a participé aux guerres d’Irak et d’Afghanistan.
Au retour de sa dernière mission en Afghanistan, le lieutenant-colonel Davis a rédigé un rapport dont voici les premières lignes: «Dans leurs comptes-rendus devant le Congrès et le peuple américain, les haut gradés ont tellement déformé la réalité de la situation en Afghanistan qu’il est devenu impossible de discerner la vérité. Ces paroles fallacieuses ont discrédité le pays aux yeux de ses alliés et de ses ennemis, réduisant dans une très large mesure notre capacité à instaurer une situation politique favorable en Afghanistan. [L’opération militaire] a coûté des milliards de dollars que le Congrès n’aurait jamais fait débloquer s’il avait su la vérité; ce comportement de nos principaux chefs militaires a certainement prolongé la guerre. Mais le plus lourd tribut payé par notre nation à cause de ces mensonges, ce sont les dizaines de milliers de soldats blessés, mutilés ou morts, et dont le sacrifice n’a rien apporté, ou presque, à notre pays.»
«Papa», c’est Hipólito Mejía. L’homme veut redevenir président de la République dominicaine. «Llegó Papá» [Papa est arrivé], c’est son slogan de campagne. Ses promesses aux électeurs? Papa leur donnera ce qu’ils n’ont pas et ce qu’ils n’ont jamais eu. La présidentielle est prévue au mois de mai et Hipólito Mejía, qui a déjà occupé la fonction suprême entre 2000 et 2004, pourrait bien être réélu alors que, sous son mandat, ce pays des Caraïbes a été frappé par une crise économique sans précédent.
Les inégalités économiques, tel sera le principal thème politique de 2012. Ce pronostic est d’autant plus sûr que cette année, des élections suivies de changements de gouvernement sont attendues dans des pays qui totalisent 50% de l’économie mondiale. Dans tous ces pays, les manifestations contre les inégalités et les promesses de les réduire ne feront que raviver un débat international déjà très enflammé.
Puisqu’il s’agit de ma dernière chronique de 2011, il est de circonstance de passer en revue quelques éléments parmi les plus marquants de l’année bientôt écoulée.
Sans reprendre les grandes actualités, je me propose d’identifier cinq idées mises à mal par les événements de ces douze derniers mois.
Mi-novembre, dans la ville américaine de Tuscaloosa (Alabama), symbole du sud profond des Etats-Unis, qui a jadis vu fleurir le Ku Klux Klan et l’idée de la supériorité de la race blanche, il s’est produit un incident à la fois insolite et symptomatique du climat social actuel.
Il eut été étonnant qu’il n’y ait pas de manifestations de rue à Athènes, Madrid ou New York. Le chômage et la précarité économique suffiraient pour faire de millions de résignés des millions d’indignés. Mais le fait de constater en plus que certains de ceux qui sont à l’origine de la crise en tirent maintenant profit suscite une réaction presque naturelle: éteindre la télévision et descendre dans la rue.
La crise de la zone euro est la plus récente et tumultueuse manifestation du choc entre deux importantes tendances de notre époque. L’une très ancienne, et l’autre on ne peut plus nouvelle. La première: la politique est définie par des intérêts et des passions locales; la seconde: la finance s’est mondialisée. Ce conflit secoue l’économie et la politique du Vieux continent, mais ses effets se font également sentir au niveau d’autres régions et pays.
Ces derniers temps, le futur est comme asphyxié par les diverses situations d’urgence. L’angoisse provoquée par la crise économique européenne, les batailles politiques aux Etats-Unis, les convulsions sociales simultanées dans de nombreux pays et la possible décélération de la croissance chinoise ne sont que quelques-uns des sujets préoccupants à propos du futur immédiat, qui nous empêchent de nous projeter au-delà des prochaines semaines ou mois.
On supporte mieux d’être bloqué dans les bouchons lorsque les véhicules qui circulent dans les voies d’à côté avancent. Car voir les autres bouger donne l’espoir que, tôt ou tard, ce sera notre tour. A l'inverse, si les voitures qui se trouvent dans toutes les voies sont immobilisées pendant longtemps, les gens perdent patience et les esprits s'échauffent. Et si des policiers viennent et autorisent quelques-uns à sortir de leur voie pour emprunter un chemin spécialement ouvert pour eux, la colère générale est inévitable.
Il s’appelle Mansour Arbabsiar. Pseudonyme: «le balafré». Au Texas, où il vécu trente ans, certains de ses amis le surnomment également «Jack». C’est l’un des James Bond de l’Iran.
Voici une liste des déclarations publiques du président iranien, Mahmoud Ahmadinejad:
1. «En Iran, il n’y a pas d’homosexuels. Nous ne les aimons pas, et ce phénomène n’existe pas dans notre pays.» 2. «Nous enrichissons l’uranium uniquement dans le but de l’utiliser dans nos hôpitaux pour les traitements médicaux.» 3. «L’holocauste des juifs d’Europe est un mythe» 4. «Nous ne construisons pas d’usine d’enrichissement d’uranium dans la ville sainte de Qom.»
Question: laquelle de ces affirmations est un mensonge flagrant?
La crise économique et financière n’en finit plus de se répandre dans le monde et de semer la panique sur les marchés. Les théories de la célèbre psychologue américaine Elisabeth Kübler-Ross, centrées à leur origine sur les tragédies individuelles, associées aux stratégies traditionnelles de lutte contre l’endettement, pourraient contribuer à élaborer une sortie de crise.
La première réaction des Etats-Unis a engendré les guerres d’Irak et d’Afghanistan et, plus généralement, la «guerre contre la terreur»; leur deuxième réaction a entraîné un considérable et coûteux effort de renforcement des frontières visant à protéger les Etats-Unis des attaques terroristes; le troisième type de réaction a consisté à tenter de comprendre pourquoi les attentats du 11 septembre 2001 avaient eu lieu, et à déterminer les mesures à prendre pour maîtriser les forces, motivations et impulsions qui ont abouti à la montée de l’islamisme anti-américain, si meurtrier. «Pourquoi est-ce qu’ils nous détestent?» est devenue une question récurrente chez les Américains.
Selon le journaliste Christopher Hitchens, la gestion de la crise financière par les Etats-Unis est le dernier exemple en date d’une tendance qui montre que ce pays risque de devenir comparable au Zimbabwe, au Venezuela, voire à la Guinée équatoriale. Pas du tout, contre-attaque l’influent chroniqueur duNew York Times, Nicholas Kristof, «c’est la mauvaise distribution des revenus qui place les Etats-Unis au même niveau que les républiques bananières telles que le Nicaragua, le Venezuela ou le Guyana». Vladimir Poutine est d’un tout autre avis: «le fait est que les Etats-Unis sont un parasite qui vit aux dépens de l’économie mondiale». Pour Mitt Romney, candidat aux primaires républicaines pour la prochaine élection présidentielle américaine, «les Etats-Unis ne sont vraiment pas loin de ne plus être une économie de marché». Quant à Barack Obama, il regrette que son pays «ne dispose pas d’un système politique AAA à la hauteur de [son ex-]note souveraine».