You can edit the text in this area, and change where the contact form on the right submits to, by entering edit mode using the modes on the bottom right.
123 Street Avenue, City Town, 99999
(123) 555-6789
email@address.com
You can set your address, phone number, email and site description in the settings tab. Link to read me page with more information.
Pour la Tunisie, on a parlé de «Révolution WikiLeaks». En Egypte, ce fut la «Révolution Facebook». Grâce au site de Julian Assange, les Tunisiens ont pris connaissance d'un câble où l'ambassadeur des Etats-Unis révélait la corruption extraordinaire de Zine ben Ali et de sa famille. Via internet, les jeunes Egyptiens exaspérés par Hosni Moubarak et son régime se sont rassemblés et organisés. Facebook et Twitter ont rendu possible la descente du peuple dans la rue. Le reste appartient à l'histoire.
Ce qui se passe dans le monde arabe est édifiant. Des événements dont les conséquences sont aussi importantes que la récession qui fait que des millions de personnes sont sans emploi. Mais si, comme moi, vous changeriez bien de sujet l’espace de quelques minutes, cette chronique est faite pour vous. Je vous propose de parler d’Oprah Winfrey, la productrice et présentatrice américaine qui, selon le magazine Time, fait partie des 100 personnalités plus influentes du XXe siècle – et que la chaîne CNN considère comme la femme la plus puissante au monde!
«L’économie de l’Egypte a bien résisté à la crise (…) Les vastes réformes adoptées depuis 2004 ont réduit les fragilités fiscale et monétaire. L’économie s’est mieux portée que ce qu’on pouvait attendre (…) La confiance des investisseurs s’est renforcée, les marchés financiers ont récupéré, les flux de capitaux ont augmenté et les réserves internationales croissent (...). Voilà quelques unes des conclusions de l’évaluation réalisée en mars 2010 par le Fonds monétaire international (FMI) sur l’Egypte. En 2009, la Banque mondiale avait même classé l’Egypte au premier rang des pays opérant une réforme de leur économie. Il est évident que ces réformes n’ont pas été favorables à Hosni Moubarak. Il faut même dire qu’elles l’ont mené à sa perte. Pourquoi?
Chaque année, des milliers de personnalités parmi les plus influentes du monde partent en Suisse à la fin janvier pour une réunion annuelle. Durant cinq jours, au programme: débats, réseautage d’affaires, petits fours raffinés et, pourquoi pas, un peu de ski aussi. Cette rencontre, baptisée le Forum économique mondial (FEM), est devenue extrêmement populaire tout en s’attirant un concert de protestations. En vérité, cette réunion n’est pas aussi sélecte ou cachottière que ses détracteurs voudraient le faire croire. Ni aussi décisive pour le monde que l’imaginent ses fans. Voici cinq mythes qui entourent l’institution singulière qu’est le FEM, aujourd’hui largement désigné par métonymie sous le nom de «Davos».
Raúl Castro et Otmar Issing sont deux hommes on ne peut plus différents. Le premier est un militaire centraméricain, le second un économiste européen. Castro est, avec son frère Fidel, un des pères fondateurs du régime communiste de Cuba. Otmar Issing a lui contribué à la création de la monnaie unique européenne, l’euro. Pendant que le premier se donnait corps et âme pour tenter d’exporter la révolution cubaine, le second œuvrait à l’intégration de l’Europe – c’est l’un des architectes du système monétaire européen. Raúl Castro va avoir 80 ans; Otmar Issing est âgé de 75 ans. J’ignore s’ils se connaissent ou s’ils se sont même déjà adressé la parole (j’en doute fort).
Hosni Moubarak, 81 ans, est président de l’Égypte depuis 1981. Fidel Castro, 84 ans, a exercé durant un demi-siècle ses «omni-pouvoirs» sur Cuba. A 83 ans, le roi de la Thaïlande, Bhumibol Adulyadej, détient le record de longévité du règne. Abdallah ben Abdelaziz, le roi saoudien, a 86 ans. Le «Leader Suprême», qui se fait également appeler le «Cher leader», «Notre Père», «le Général» et «Généralissime», va avoir 70 ans. Malgré tous ces surnoms, il se réduit, en réalité, au cruel tyran nord-coréen: Kim Jong-il.
Depuis le 11 septembre 2001, on répète insatiablement le même lieu commun: «le monde a définitivement et irrévocablement changé». C’est faux. Bien que certaines choses aient changé, la vie de l’immense majorité des gens est la même qu’avant; elle suit son cours normalement. Il en va de même pour le scandale Wikileaks. Les informations divulguées auront naturellement des conséquences, dont certaines seront peut-être significatives. Mais de façon générale, elles seront moins importantes que ce qu’on imagine aujourd'hui. Il s’est formé, autour de l'affaire WikiLeaks, une espèce de consensus dont plusieurs aspects méritent d’être débattus voire contestés. Voici quelques idées reçues à sérieusement remettre en cause.
Prédire le futur caractère insignifiant de l’Europe sur la scène internationale est devenu aussi courant que se gausser des aberrations de Bruxelles. Toutes les études socioéconomiques prévoient que, d'ici une vingtaine d'années, les économies européennes représenteront moins de 10%, contre 20% actuellement, de la richesse mondiale.
Juin 2003, le nouveau président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, s’était rendu à Washington pour rencontrer George W. Bush. La veille de cette réunion, une de mes chroniques paraissait dans le Financial Times dans laquelle j’exhortais le président Bush à se montrer aussi ambitieux à l’égard du Brésil qu’il le faisait vis-à-vis de l’Irak. Dans le cas du Brésil, je demandais au précédent dirigeant des Etats-Unis de ne pas rechercher un changement de régime, mais de s’efforcer de consolider le gouvernement de Lula…
Les membres du Tea Party élus au Sénat américain à l’occasion des élections des midterms auront une grande influence. Ils défendent des idées extrêmement conservatrices et, comme les autres candidats, ils ont abordé très peu de sujets internationaux pendant la campagne électorale.
Avez-vous entendu parler de Francisco Everardo Oliveira Silva? Et de Christine O’Donnell? Ce sont des phénomènes politiques! Le premier est le candidat qui a recueilli le plus de voix aux élections parlementaires brésiliennes. La seconde était, jusqu’à encore récemment, une parfaite inconnue. Christine O’Donnell était la candidate au poste de sénateur du Parti républicain dans l’Etat du Delaware (elle a battu le candidat de l’establishment et a été ensuite balayée mardi 2 novembre par son adversaire démocrate). Tous deux incarnent une tendance mondiale nette: l’ascension vers le pouvoir d’hommes et de femmes politiques d’un nouveau genre, qui rejettent les politiciens traditionnels.
Les sanctions internationales ont-elles la moindre efficacité et sont-elles même légitimes? Pour certains, les sanctions pénalisent les populations du pays visé et non son gouvernement. Si Saddam Hussein et ses proches n’ont pas souffert de la pénurie de médicaments, les petits Irakiens en ont été affectés. D’autres estiment que les sanctions internationales ne fonctionnent pas. La Corée du Nord, par exemple, n’a pas changé de politique bien qu’elle soit sous le coup de sanctions internationales depuis plusieurs dizaines d’années. Les sanctions sont aussi très largement perçues comme une expression brutale du pouvoir des puissants. Généralement, ce sont effectivement les grandes puissances qui infligent des sanctions à des pays plus petits et plus faibles.
Qui l’eût cru il y a seulement quelques années? Mais il faut maintenant faire très attention au yuan, la monnaie des Chinois. Ils l’appellent aussi le renminbi, ce qui ajoute à une confusion qui règne déjà. L’évolution du cours de cette devise lors des prochains mois (ou des prochaines années) risque d’avoir un impact sur le prix de vos prêts immobiliers, de vos produits alimentaires ou des vêtements que vous achetez. Et même sur l’emploi, que vous garderez, perdrez ou continuerez à ne pas trouver… Actuellement, il faut environ 6,6 yuans pour acheter un dollar américain et près de 9,3 yuans pour un euro. Et c’est tout le problème: le yuan est très bon marché.
Les putschs ne sont plus tolérés comme avant. Les dirigeants qui accèdent au pouvoir par la force ont beaucoup plus de mal à bénéficier de la légitimité de la communauté internationale. C’est pourquoi, même les régimes fortement enclins à l’autoritarisme se démènent pour déguiser la nature de leur gouvernance et avoir l’air de respecter la démocratie. Ainsi, ils organisent des scrutins et disposent d’un parlement, simple mascarade bien sûr, feignant les caractéristiques de celui d’une véritable démocratie. Les acrobaties électorales de l’Iran ou de la Russie illustrent parfaitement cette tendance mondiale. Et les gouvernements de ces pays s’efforcent de tenir des élections alors qu’il est évident qu’ils ne sont pas prêts à céder le pouvoir à leurs opposants!
Dressons d’abord un bilan succinct des changements en cours dans le sous-continent américain. L’Amérique latine ayant su gérer au mieux la récente tourmente financière, elle est, après l’Asie, la région qui enregistre la plus forte croissance économique au monde.
«Sales jours pour Obama», «Les démocrates et Obama se dirigent vers un échec électoral imminent», «La popularité d’Obama s’effondre». Voilà un petit échantillon des gros titres récents de la presse américaine sur son président. Tout le monde semble avoir une dent contre lui. Même Desmond Tutu, le bienveillant archevêque sud-africain a publié un article dans lequel il fustige le président Obama. (Parce que l’administration américaine à réduit les aides allouées à la lutte contre le Sida en Afrique du Sud.)
Entre l'affaire Woerth et la grève pour les retraites, incroyable le monde a continué de tourner. L’été, il ne se passe pas grand-chose, c'est bien connu. On a facilement l’impression que la planète somnole en même temps que la plupart des occidentaux cessent de travailler quelques semaines. Mais ce n’est qu’une impression: cet été, qui fut sans doute lent et tranquille pour certains, a été riche en événements, dont certains sont sans précédent.
Mel Gibson est-il un raciste invétéré ou seulement un narcissique qui ne sait pas se contrôler? Le photographe et ami de Liliane Bettencourt restera-t-il le bénéficiaire de l’île d’Arros aux Seychelles? Penélope Cruz est-elle enceinte? En prison, Lindsay Lohan s'est-elle enfin posé les bonnes questions*? Pendant que les sujets de ce genre sont abondamment débattus dans les médias, d’autres informations dont la portée est capitale passent trop facilement inaperçues. En voici quatre vraiment importantes.
Cette affirmation peut vous paraître surprenante, voire incroyable. On entend régulièrement ce discours: en raison des faibles salaires des Chinois et de leurs abominables conditions de travail, la Chine tire vers le bas les salaires des autres pays et aggrave leur chômage. On accuse également la Chine de maintenir artificiellement à un bas niveau la valeur de sa monnaie, ce qui rend ses exportations encore meilleur marché, et plus cher le prix des produits qu'il importe.
Une gaffe, notamment dans un contexte politique, est un acte ou une parole particulièrement inadaptés à une situation. Mon ami chroniqueur Michael Kinsley (fondateur deSlate.com) a inventé une nouvelle catégorie: les gaffes de Washington. Selon lui, il y a gaffe quand un homme ou une femme de pouvoir lâche une ou plusieurs vérités en public. Des vérités qui, d'ordinaire, sont tues, car elles pourraient nuire à sa carrière. Naturellement, cela se produit dans tous les pays. Plus d'un politique a ruiné sa carrière pour avoir exprimé par inadvertance sa véritable opinion.