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Difficile de dire d’ores et déjà de quels événements il s’agit. Des situations qui nous semblent aujourd’hui phénoménales peuvent finir par s’avérer dérisoires. Il se peut également que les événements de 2015 qui paraissent déjà importants aujourd’hui aient, en effet, des conséquences spectaculaires et deviennent des faits incontestablement historiques.
Il existe une haine des États-Unis qui conduit à la violence meurtrière. On connaît aussi un rejet de ce pays qui, bien que chargé d’indignation, n’entraîne aucune violence. Il s’agit souvent d’une attitude peu rationnelle, voire frivole. C’est ce que j’appelle l’anti-américanisme light.
Syed Rizwan Farook et son épouse, Tashfeen Malik, les auteurs de l’attentat de San Bernardino (Californie), sont des exemples récents de terroristes fanatiques qui exècrent les États-Unis à cause de leur pouvoir, de leurs valeurs et de leurs politiques. Ils se sont portés candidats à l’assassinat et au suicide dans le but de nuire à tout prix à ce pays et à sa population. Je fais la différence entre cet anti-américanisme là et celui de beaucoup de gens qui descendent dans la rue ou se servent des médias, des réseaux sociaux ou des amphithéâtres d’université pour vouer le pays aux gémonies sans forcément vouloir leur destruction.
Alors que l’Europe s’est alliée à la Russie de Vladimir Poutine pour vaincre Daech sur le territoire syrien, en Ukraine, elle essaie de freiner l’appétit impérialiste du même homme. En Syrie, l’aviation russe bombarde les bastions du groupe État islamique en étroite coordination avec les armées des États membres de la coalition anti-EI. En représailles aux manœuvres armées du Kremlin en Europe de l’Est, l’Union européenne a infligé de sévères sanctions économiques à la Russie.
Autrefois, elles opposaient des tribus, des cités, des empires ou des pays. Mais aujourd’hui, qui fait à la guerre à qui? Ledit «État islamique» a déclaré la guerre aux États, aux religions et aux sectes. Ainsi qu’à des organisations comme al-Qaida, le Hamas, le Hezbollah et les talibans. Mais qu’est-ce au juste que l’«État islamique»? Malgré ses tentatives de passer pour un État et de remplir des fonctions qui incombent d’ordinaire à des gouvernements, l’EI (ou Daesh) n’a rien d’un État. Difficile à classer dans une catégorie précise, il s’agit d’une organisation islamiste non gouvernementale, militarisée et terroriste. Qui est du reste apatride.
Dame nature nous envoie des signaux. 2015 est en voie d’être l’année la plus chaude de toute l’histoire. Fin octobre, des rafales de vents soutenues de l’ouragan Patricia ont atteint 320 km/h: du jamais-vu en matière d’intensité de mémoire de météorologue. La température moyenne de l’Arctique augmente deux fois plus vite que celle du reste du globe, ce qui entraîne un dégel accéléré. Tous les dix ans, en effet, la banquise arctique se rétrécit de 9%. Et cette fonte des pôles élève le niveau des océans, laissant entrevoir l’engloutissement de nombreuses villes côtières.
Chômage, salaires gelés ou en baisse, gouvernements contraints d’opérer des coupes budgétaires, de réduire l’importance des services publics et de repousser d’autres programmes sociaux… Jusqu’à quand?! Telle est la question que se posent des millions d’hommes et de femmes directement touchés par le ralentissement économique, du Canada à l’Indonésie, en passant par l’Italie, la Russie, la Chine et le Brésil.
«En Argentine, de nombreux mots ont vu leur sens s’affaiblir: général, artiste, journaliste, historien, professeur, université, directeur, cadre, industriel, aristocrate, bibliothèque, musée, zoologique –autant de vocables qu’il faut mettre entre guillemets», a écrit le romancier V. S. Naipaul après avoir visité ce pays en 1980.
Entre 2004 et 2013, l’Amérique latine a connu un extraordinaire cycle de croissance économique et de développement social. Mais après cette quasi-décennie de prospérité, bon nombre des progrès réalisés sont en péril: la période prodigieuse a laissé place à une période périlleuse… En 2015, pour la cinquième année consécutive, la croissance latino-américaine est inférieure à celle de l’année précédente. Par ailleurs, entre 2010 et 2015, les économies locales ont crû à seulement 40% du taux global de la région qui a caractérisé la période 2003-2010.
Voilà deux chefs d’État on ne peut plus différents. L’un est le guide spirituel de 1,2 milliard de catholiques (dont 40% sont latino-américains). L’autre gouverne 1,4 milliard de personnes. Le pape François est un dirigeant religieux, Xi Jinping est un dirigeant politique.
L’année 1989 fut marquée par la chute de murs, la fin des dictatures communistes et le discrédit d’idées politiques qui, en plus d’être néfastes, suscitaient un large soutien populaire. Au cours de la première moitié de 2015, les Etats-Unis ont vu s’opérer des changements révolutionnaires au niveau de leurs relations internationales, de leur politique sociale et de la définition légale de ce qu’est la famille. Ces mutations dépasseront assurément les frontières américaines.
Donald Trump et Alexis Tsipras n’ont presque rien en commun. Le premier est ce célèbre septuagénaire dont le magazine Forbes estime la fortune à plus de 4 milliards de dollars («faux, réplique l’intéressé, j’en ai plus de 10 milliards»). Le second, 40 ans, est le chef de file de la Coalition de la gauche radicale, Syriza, et Premier ministre de la Grèce. Alors que les manoirs luxueux de Donald Trump ornent les pages de nombreux magazines et journaux, Alexis Tsipras, lui, habite un modeste appartement situé dans un quartier populaire d’Athènes. L’un affiche sa richesse, l’autre dénonce les inégalités.
Les États-Unis exportent non seulement leurs iPhones, leur junk food et leurs productions hollywoodiennes, mais ils ont aussi tendance à diffuser leurs angoisses dans le reste du monde. Or, ces derniers temps, les inégalités sont sources d’une grande angoisse chez l’oncle Sam.
Les aventures de Wikileaks se poursuivent. Le site web lanceur d’alerte a divulgué le 19 juin un demi-million de messages et d’autres documents secrets du ministère saoudien des Affaires étrangères et d’autres institutions étatiques, notamment des échanges de courriers avec d’autres gouvernements ainsi que des rapports classés confidentiels du ministère de l’Intérieur et des services de renseignement de l’Arabie saoudite. En collaboration avec Libération et Mediapart, le site a ensuite fait fuiter des documents montrant que des agences américaines ont espionné les présidents Chirac, Sarkozy et Hollande, écoutant même leurs appels téléphoniques, et ont mené des opérations d'espionnage économique.
Vendredi 26 juin fut un jour de terreur. En Tunisie, un terroriste a assassiné 38 touristes et blessé 39 autres personnes sur une plage près d'un grand hôtel. Au Koweït, un kamikaze s’est fait exploser dans une mosquée chiite. Bilan: 26 morts et 227 blessés. L’État islamique a revendiqué ces deux tueries. En Isère, un homme a provoqué des explosions dans une usine de gaz industriels et décapité son employeur. Selon les autorités, Yassin Salhi, l’auteur présumé de cette attaque, aurait eu des liens avec des groupes islamistes.
Cela ressemble à l’élection du pape. Les 123 musiciens de l’Orchestre philharmonique de Berlin, peut-être le meilleur du monde, se réunissent dans un lieu isolé et secret, se séparent de leur mobile et votent pour désigner leur chef, successeur d’Herbert von Karajan, de Claudio Abbado et des autres maîtres qui ont manié la baguette dans cette institution. Au cours de ce conclave à huis clos, les musiciens votent autant de fois qu’il le faut pour que l’un des candidats remporte une majorité significative. Il y a quelques semaines, et pour la première fois depuis 1882, les musiciens n’ont pas réussi à se mettre d’accord.
Les Etats-Unis conserveront-ils leur statut de première puissance mondiale? Beaucoup d'observateurs pensent que la Chine finira par leur ravir cette place en raison de l'immensité de son territoire et de ses progrès quasi miraculeux en matière économique, sociale et militaire. Mais il reste encore beaucoup à faire au géant asiatique pour surclasser l'Amérique. La Chine demeure un pays pauvre: son revenu par habitant est équivalent à celui du Pérou ou des Maldives.
«L’arrogance des économistes a été rigoureusement confirmée par une enquête publiée dans une revue économique. The Journal of Economic Perspectives révèle que 77% des doctorants en économie inscrits dans les plus prestigieuses universités américaines pensent que “l’économie est la science sociale la plus scientifique”. Pourtant, seuls 9% des sondés estiment qu’il existe un consensus s’agissant des réponses à apporter aux questions fondamentales posées par les sciences économiques.»
Les deux prix les plus importants du monde viennent de baisser de manière considérable, très rapide et tout à fait inattendue. En juillet 2014, un baril de pétrole coûtait 114 dollars. Maintenant, il en coûte 57. Un euro valait 1,36 dollar et actuellement, son cours est de 1,04. Pendant l'année écoulée, l'euro a perdu 23% de sa valeur par rapport au dollar américain et 19% par rapport à la moyenne des dix autres principales devises.
La chute inespérée et subite du prix du pétrole, qui a baissé de plus 50% depuis cet été, a secoué le monde. Certains de ses impacts ont été immédiats et visibles, d’autres non.
Les pays dont l’économie dépend des exportations de pétrole pour se maintenir à flot imposent à leur population de rigoureuses restrictions budgétaires, la dévaluation de leur monnaie et, de manière générale, une situation économique difficile. Le Venezuela, l’Iran, le Nigeria et la Russie sont les principales victimes de ce phénomène. Dans l’ensemble, les recettes annuelles des pays exportateurs d’énergie ont baissé de 2.000 milliards de dollars.
Les meurtres d’innocents aux mains d’islamistes radicaux choquent les Européens et les laissent perplexes. Comment expliquer ce phénomène? Et que faire? La plupart des gens n’ont pas de réponse toute trouvée à ces questions. La plupart, mais pas tous.