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Lors du Forum économique mondial de Davos 2018 en Suisse, j’ai perçu cette ambiance déroutante que j’ai appelée «euphorie mêlée d’inquiétude». Euphorie due à la reprise des principales économies du monde et de la forte hausse des cours à Wall Street. Et inquiétude parce qu’on ne pouvait pas faire abstraction des nombreux dossiers épineux –du changement climatique aux initiatives aventuristes de Trump et de Poutine, en passant par les inégalités et bien d’autres problèmes.
El Estadão / Moisés Naím e tradução de Terezinha Martino
Como se sentiriam os espanhóis se um governo com tendência autoritária convocasse eleições antecipadas nas quais os partidos de oposição seriam proibidos de disputar, seus principais dirigentes estariam presos ou exilados e o tribunal eleitoral controlado pelo presidente que pretende ser reeleito?
Jour après jour, 1,5 milliard d’enfants de par le monde fréquentent des établissements, qu’il est convenu d’appeler des écoles. Ils y passent de longues heures dans des salles où quelques adultes tentent de leur apprendre à lire, écrire, compter, etc. Tout cela coûte chaque année 5% du PIB mondial.
Une bonne partie de cet argent est gaspillée, sans compter le surcoût que représente le temps perdu par ce milliard et demi d’élèves à qui on n’enseigne presque rien d’utile pour qu’ils puissent évoluer efficacement dans le monde moderne.
El Estadão / Moisés Naím e tradução de Roberto Muniz
A cada dia, 1,5 bilhão de jovens em todo o mundo entram em prédios chamados escolas ou colégios. Ali, passam longas horas em salas nas quais alguns adultos tentam ensiná-los a ler, escrever, fazer contas, ciências e outras coisas. Isso custa 5% do que a economia mundial produz em um ano.
Plus que jamais, les riches jubilent. Tandis que les grandes puissances économiques renouent avec la croissance, les risques de krach financier semblent faibles. Outre-Atlantique, Donald Trump a baissé les impôts, les cours des actions des sociétés cotées en bourse s’envolent, accroissant du même coup la fortune des patrons et des dirigeants.
Slate /Moisés Naím et traduit par Jean-Clément Nau
Pendant plus d’un quart de siècle (1983-2009), une sanglante guerre civile a opposé le gouvernement du Sri Lanka au mouvement des Tigres de libération de l’Îlam Tamoul (LTTE). Ce mouvement fut alors largement financé par des Tamouls installés au Canada, au Royaume-Uni et dans d’autres pays. C’est ce soutien financier apporté par la diaspora tamoule qui a prolongé le conflit. On a observé le même phénomène en Irlande du Nord: des communautés irlando-américaines ont ainsi financé l’IRA, branche armée de la lutte sécessioniste, qui a tourmenté l’Irlande et le Royaume-Uni pendant quatre décennies. On ne compte plus le nombre de guerres civiles exacerbées et alimentées par le soutien financier d’une diaspora: la liste est longue, douloureuse et internationale. Depuis les Balkans jusqu’à la Corne de l’Afrique, de l’Amérique centrale jusqu’à l’Asie du Sud-est, nombre de conflits ont été prolongés par l’intervention de ce que les Éthiopiens appellent une «diaspora toxique». Il va sans dire que les régimes sanguinaires auxquels les diasporas font souvent face sont plus toxiques encore.